Trop gros ou trop maigre ? Seulement quelques bourrelets ou un risque pour la santé ? L’IMC (indice de masse corporelle) vous donne des repères.
Sous-poids sévère / Insuffisance pondérale
Vous êtes extrêmement maigre pour votre taille. Veuillez consulter un médecin qui vous examinera et vous conseillera pour prendre du poids. On peut estimer ici que le sous-poids évoque un problème de santé, comme le diabète. Un poids très faible peut également indiquer un trouble psychique. Quelque chose a changé dans votre vie ? Depuis quand mangez-vous si peu ? Vous sentez-vous stressé, oppressé ? Discutez de vos soucis avec votre médecin ou un spécialiste qui pourra vous aider à gérer vos problèmes de poids.
Poids normal fourchette inférieure
Pour votre taille, votre poids est faible. Aucun problème si vous êtes en bonne santé, si vous vous sentez bien et de bonne humeur. Si en revanche vous êtes souvent fatigué, abattu, dépourvu d'énergie, si vous mangez peu depuis une longue période, vous devriez consulter un médecin afin d'écarter tout facteur pathologique qui vous ferait perdre du poids.
Félicitations, votre poids se trouve dans la fourchette normale
Continuez à adopter une alimentation saine et équilibrée et à pratiquer suffisamment d'exercice dans votre vie quotidienne pour conserver votre poids de forme.
Vous êtes légèrement en surpoids
Un changement d'habitudes alimentaires et de l'exercice pratiqué pendant 30 minutes 3 à 4 fois par semaine pourront vous aider à atteindre l'IMC idéal. Votre pharmacien ou votre droguiste vous conseilleront volontiers.
Vous êtes en surpoids
Demandez à votre médecin, à votre pharmacien ou droguiste de vous conseiller en matière d’équilibre alimentaire, et de vous aider à intégrer suffisamment d'exercice dans votre vie quotidienne.
L'IMC est seulement une aide à l'orientation. Pour les sportifs professionnels ou les personnes qui font de la musculation intensive, les résultats du calcul de l'IMC seront légèrement «déformés» car la masse musculaire développée par l'entraînement est plus lourde que le tissu adipeux. Cela signifie que ces personnes peuvent présenter un IMC élevé - voire être considérées à tort comme en surpoids, alors que ce n'est absolument pas le cas.
Malheureusement, la pertinence de l'IMC est limitée pour ces groupes de personnes. Pour une personne très petite, la taille au carré est trop basse; quand on divise alors le poids par le carré trop petit, on obtiendra un IMC trop élevé. Par conséquent, la personne sera considérée comme «trop grosse» bien qu'elle ne le soit probablement pas.
L'inverse est le cas chez les personnes de très grande taille; le poids est divisé par un facteur trop grand. L'IMC sera donc trop petit et la personne sera probablement considérée comme trop maigre.
Il convient de faire preuve de prudence lorsque l'IMC est utilisé pour nous éclairer sur la répartition de la graisse corporelle en vue du risque de maladies cardio-vasculaires. Dans ce contexte, il est toujours judicieux de mesurer le tour de taille.
Comme l'IMC ne distingue pas entre la masse adipeuse et l'eau, on trouvera également un IMC faussement élevé chez les personnes présentant un œdème.
L'indice de masse corporelle (IMC) nous vient du mathématicien belge Adolphe Quetelet. Au cours des années 1840, ce dernier a étudié le rapport entre le poids d'une personne et sa taille. Il constata alors que le poids d'une personne moyenne en bonne santé est à peu près proportionnel au carré de la longueur du corps. Ce qui signifie qu'une personne plus grande de 20 pourcent est plus lourde d'environ 44 pourcent.
Le mathématicien Nick Trefethen de l'université d'Oxford a développé une formule de calcul de l'IMC plus précise en 2013. Pour cela, il a ajusté l'exposant du dénominateur: Au lieu de 2, il utilise 2,5. La conséquence: Par voie de calcul, l'IMC des grandes personnes va baisser et celui des petites personnes va augmenter. En gros, les personnes d'une taille à partir de 1,80 mètre perdent un point d'IMC et celles dont la taille est inférieure à 1,60 mètre en gagnent un. De plus, Trefethen met son IMC à l'échelle à l'aide du facteur 1,3 – pour que les résultats de l'ancienne et de la nouvelle formule soient comparables. Mais Trefethen admet que sa formule n'est pas optimale non plus, car le corps humain est compliqué et que toute formule de calcul de l'IMC ne fera que «recracher» un simple chiffre isolé.
Der Smart Body Mass Index (SBMI) ou indice de masse corporelle intelligent (IMCI) est quasiment une extension de l'IMC. L'IMCI diffère de l'IMC comme suit:
Avantage de l'IMC: Il est très facile à calculer et convient donc comme indicateur pertinent concernant le surpoids et l'obésité. De plus, il facilite la comparaison internationale avec d'autres pays car l'organisation mondiale de la santé (OMS) se sert également de l'IMC comme valeur de référence.
L'IMCI utilise une échelle de 70 points. Les dizaines indiquent la catégorie de poids, sachant que toutes les valeurs commençant par exemple par un «3», «3» signifient un «poids normal» et apparaissent comme «zone verte» dans le diagramme concernée. Le chiffre «4» et le «2» sont synonymes d'un léger surpoids ou bien d'un poids légèrement trop faible et sont donc affichés en «jaune»; le «5» et le «1» sont synonymes d'un surpoids net ou bien d'un poids nettement trop faible et sont donc affichés en «orange».
Les chiffres d'unité indiquent la position individuelle au sein de la catégorie de poids. Exemple: Un IMCI de 45/70 se situe exactement au centre de la catégorie «surpoids modéré».
Êtes-vous tiraillé plusieurs fois par jour par le besoin impératif de manger quelque chose? Jusqu'à présent, on recommandait des en-cas réguliers pour contrer les coups de fringale. Mais selon les dernières découvertes, cela n'aide pas le corps car cela augmente en permanence le taux d'insuline, ce qui freine le processus de brûler les graisses.
L'important est plutôt de manger les trois repas principaux de la journée, équilibrés et riches en fibre, en toute conscience et concentration. Se distraire est un bon moyen d'affronter la fringale - au bout de quelques minutes critiques, l'envie finit le plus souvent par disparaître. Il peut être utile de boire un verre d'eau, de se brosser les dents, de mâcher du chewing-gum. Une petite promenade à l'air frais pourrait faire du bien aussi.
On réussit rarement à étouffer l'envie de quelque chose de sucré par la force. Le plus souvent, cela ne fait qu'exacerber l'envie. Le moment auquel on se permet une petite douceur est important: Dans l'idéal, ce serait directement après un repas! Le plus souvent, une petite quantité suffit pour calmer une envie irrésistible de sucreries, par exemple un carré de chocolat noir au pourcentage élevé en cacao.