Du point de vue de la médecine holistique, il existe une multitude de causes différentes pouvant provoquer une fibromyalgie.
Que se passe-t-il vraiment en nous lorsque notre équilibre faiblit et que le stress domine notre vie ? Sans sentiment, notre vie n’aurait aucun sens, écrit David Servan-Schreiber (médecin, psychiatre et auteur français, 1961-2011), dans son livre intitulé « Guérir ».
Auteure : Dr. med. Petra Wiechel, 11.12
« Qu’est-ce qui donne du piment à l’existence si ce n’est l’amour, la beauté, la justice, la vérité, la dignité, l’honneur et la satisfaction que cela nous procure ? Ces sentiments sont notre boussole dans l’existence, ils orientent chacun de nos pas, nous montrent la direction à suivre ».
Si nous nous éloignons de ces émotions, nous serons privés de cette direction, nous perdrons les jalons essentiels de notre vie.
Le système limbique, parfois appelé le « cerveau émotionnel », contrôle les émotions et la physiologie du corps, les répercussions de tous les évènements de la vie. Le système limbique est couplé à notre système nerveux végétatif, composé de deux principaux antagonistes : le système sympathique et parasympathique.
Le système nerveux végétatif est autonome et inconscient, il s’adapte constamment aux exigences du quotidien.
La partie qui nous donne la force et la performance s’appelle le système sympathique. C’est lui qui nous permet d’avoir confiance en la force de notre corps, d’être capable de mobiliser toutes nos ressources en cas de danger, de déceler avec une grande précision les dangers et de réagir immédiatement. Si nous sommes en état d’alerte, nous devons compenser et réduire d’autres mécanismes : la libido, la digestion, l’activité rénale, la capacité de défense du système immunitaire.
Le système parasympathique quant à lui, assure en revanche la régénération et la détente.
Nous parlons de stress dans des situations qui sont ressenties par un individu comme un défi positif, nouveau et prometteur (eustress) ou perçues négativement, confuses, imprévisibles, incontrôlables (distress). Une relation problématique, le harcèlement au travail, une pression sur les délais ou sur la performance, des soucis financiers, pour ne citer que quelques exemples, sont synonymes de tension et de lutte à un autre niveau.
Implacable, le système sympathique est en état d’alerte. Le déséquilibre entre le sympathique et le parasympathique commence alors, avec pour conséquence que la régénération n’a plus lieu et que notre système s’adapte à ce niveau élevé de tension. Cela entraîne des désagréments : hypertension, épuisement, dépression, douleurs chroniques.
Lorsqu’on examine le système nerveux végétatif, ces déséquilibres apparaissent nettement. Le corps ne peut plus se relaxer, et ne peut donc plus se régénérer suffisamment. Une tension constante des muscles entraîne un dysfonctionnement de la microcirculation, et donc un apport insuffisant en oxygène. L’organisme n’a plus toute sa capacité d’autorégulation. Le signal de la douleur est activé et le système trop acidifié.
La fibromyalgie peut également être due à une carence en cortisol, soit une insuffisance des glandes surrénales. Si les glandes surrénales répondent à un état de stress permanent et si la production d’hormones est constamment activée, cela peut entraîner un déficit en hormones du stress, notamment le cortisol et l’adrénaline.
En cas d’Eustress (stress positif) ce sont surtout l’adrénaline et la noradrénaline qui sont produites, et le cortisol s’il s’agit de distress (stress négatif). Le bon fonctionnement de l’axe corticotrope est essentiel pour que l’être humain puisse s’adapter aux situations de stress. Les gens ayant peu confiance en eux et souffrant d’une tendance dépressive révèlent une activité constante de cet axe corticotrope, ayant pour conséquence un épuisement croissant de la production d’hormones. La moindre infection prend de l’ampleur, car l’organisme n’a pas assez de ressources pour compenser.
Mon constat : Le traitement d’une maladie comme la fibromyalgie nécessite une approche et une action globales.