L’une des lois naturelles les plus répandues régissant la vie sur Terre est la loi des contraires. Les deux pôles – le positif et le négatif – sont en interaction permanente, ce qui constitue leur raison d’être. Cela s'applique amplement à l'alimentation, où il s'agit, comme nous le détaillons ci-après, de parvenir à équilibrer les substances dites « acides » et « basiques ».
Lorsque les acides ne peuvent plus être entièrement éliminés, il s’ensuit toutes sortes de dépôts, notamment dans les tissus conjonctifs, du fait que les systèmes tampons basiques naturels sont épuisés. Cela peut survenir après des années d’une alimentation trop riche en protéines et à base d'autres aliments saturés d'acides. On parle alors de suracidité ou d'acidose, ainsi qu'Alfred Vogel l'avait déjà décrit en détail dans ses premiers articles. La suracidité n’est pas encore suffisamment prise au sérieux, peut-être parce qu’elle ne se traduit pas immédiatement par une maladie ; ce milieu acide se manifeste toutefois sur le long terme, entraînant des troubles chroniques dangereux. L’autre erreur consiste là encore à soigner exclusivement les symptômes, en ignorant les causes, ce qui évidemment ne mène pas à une guérison réelle.
Maintenant, regardons de plus près les moyens d'enrayer cette suracidité. Outre l'alimentation au regard de la situation environnementale actuelle, le stress, les concentrations d'ozone et d'autres polluants dans l'air provoquent également une réaction acide dans l'organisme. C'est pourquoi une alimentation essentiellement riche en bases s’avère tout à fait pertinente. Les aliments générateurs de bases sont les fruits et les légumes, la salade, les graines germées et les patates. Vous pouvez en consommer à volonté. Parmi les aliments qui, sans être acides, produisent cependant de l’acidité dans le corps, on trouve la viande, les œufs, le fromage, les céréales et les légumes secs.