Selon une opinion bien ancrée, un taux élevé de bon cholestérol (HDL) protège des maladies cardio-vasculaires. Mais si une maladie cardiaque est déjà présente, cet effet protecteur est bien plus faible.
C’est ce qu’ont confirmé des chercheurs allemands et suisses dans plusieurs études portant au total sur plus de 3 000 participants. Pour les personnes sans maladie coronarienne, qui présentaient un taux de cholestérol HDL supérieur à 42 milligrammes par décilitre, le taux de mortalité étudié pendant dix années était de 63 % plus faible que pour les personnes qui avaient un taux de cholestérol inférieur à 34 milligrammes par décilitre. Pour les personnes souffrant d’une maladie coronarienne chronique ou aiguë, le taux de mortalité était plus faible seulement de respectivement 19 % et 9 % lorsque l’on a comparé les patients avec des taux de HDL élevés et ceux avec des taux faibles.
L’étude révèle que le taux de cholestérol HDL chez les patients présentant une maladie coronarienne est à analyser d’une autre manière que chez ceux qui ne sont pas encore touchés.
Il est d’autant plus important de ne pas laisser une maladie coronarienne s’installer, concluent les scientifiques, en menant une vie saine et en pratiquant une activité physique. Une fois que les vaisseaux sont endommagés, un taux élevé de HDL ne peut plus venir en aide.
Source : aponet.de